Il est certain que ces différentes courses – surtout quand elles sont à étapes – permettent au peloton de se préparer de façon optimale pour prendre part au Tour cycliste international de la Guadeloupe qui constitue l'apothéose de la saison. Selon certains spécialistes, nos coureurs sont fin prêts à se mesurer aux équipes traditionnellement invitées de la Martinique, de la Guyane, de l'Hexagone et de l'étranger et, pourquoi pas, inscrire leur nom au palmarès du Tour de Guadeloupe.
Plusieurs fois, aux bords des routes, j'ai entendu des supporters déclarer, un peu perdus : « C'est une autre génération qui est là ». C'est juste, beaucoup de coureurs talentueux ont mis fin à leur carrière. Je ne citerai pas les noms des plus connus par égard pour ceux qui sont restés dans l'anonymat ou qui ont été des « lanternes rouges », mais qui méritent aussi notre respect. Pour moi, ils sont tous de grands sportifs. Le peloton n'est pas figé, il évolue avec les années, par conséquent, le public doit s'habituer aux nouvelles vagues de coureurs de la catégorie espoir amenées à remplacer les anciens. Certains « amoureux de la petite reine » vivent le retrait de leurs champions avec beaucoup de tristesse. Ils ressentent un moment de flottement, mais la vie continue alors ces passionnés de cyclisme finissent par choisir au sein du peloton leurs nouveaux chouchous.
Très vite, ils retiennent le nom et le visage de leurs nouveaux poulains. Une génération s'en va, une autre arrive pour faire vibrer le public. Personnellement, je suis toujours admirative quand je vois ces jeunes rester en selle pendant trois ou quatre heures quelles que soient les conditions climatiques et rivaliser avec les coureurs les plus aguerris, les champions. Je ne citerai pas de noms de peur d'en oublier un. Évidemment, me répondront certaines personnes : « ils sont formés, dès leur jeune âge, dans nos écoles de cyclisme ». Certes, mais il faut du courage, de la rage de vaincre pour se dépasser, se transcender, bref pour pratiquer du vélo.
Cette grande famille...
Je salue tous les entraîneurs (notamment les anciens coureurs que j'ai applaudis dans les côtes du Sud Basse-Terre) qui, aujourd'hui, se sont investis dans les clubs locaux afin de transmettre leur savoir aux plus jeunes lesquels ont tant besoin de modèles. D'autres anciens cyclistes sont devenus de grands supporteurs et c'est aussi fort bien. Le cyclisme reste une grande famille malgré les rivalités sportives entre les clubs.
Grâce au pouvoir tentaculaire de la Toile, le site veloguadeloupe.com a comme mission de faire connaître les performances de nos valeureux coureurs cyclistes ici chez nous mais aussi aux quatre coins de la planète. Après tout, le cyclisme guadeloupéen s'est mondialisé depuis longtemps, vu le nombre de coureurs étrangers intégrant les clubs locaux.